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Situé à Ottrott dans le département du Bas-Rhin, à 767 mètres d’altitude, le mont Sainte-Odile est un haut-lieu emblématique de l’Alsace, autant prisé par les locaux, que les adeptes de randonnée ou encore les pèlerins. Voici tout ce qu’il faut savoir sur le mont Sainte-Odile avec Thibault Gond, fervent admirateur de l’Alsace depuis qu’il s’y est installé.

Le mont Sainte-Odile, un site unique et exceptionnel

Le mont Sainte-Odile est situé dans un cadre naturel boisé exceptionnel qui ne manquera pas de vous ravir. Par temps dégagé, vous pouvez d’ailleurs admirer un point de vue magistral qui s’étend jusqu’à la Forêt-Noire. 

Lors de votre venue, vous allez tout d’abord pouvoir voir un mur d’enceinte, dit le « mur païen » depuis Léon IX, qui s’étend sur 11 km et faisant le tour du plateau du mont Sainte-Odile. Ce mur impressionnant est composé de 300 000 blocs cyclopéens, et mesure entre 1,60 m et 1,80 m de large, il peut atteindre trois mètres de hauteur. 

Le mur païen a été classé au titre des monuments historiques par la liste des monuments historiques protégés en 1840 et « site archéologique d’intérêt national » en 1987.

Les sites incontournables du mont Sainte-Odile

Une fois le mur païen admiré, vous allez avoir tout le loisir de découvrir les autres monuments du mont Sainte-Odile. Prenez le temps de vous rendre à : 

  • La Cour des Tilleuls, où une statue de Sainte-Odile vous accueille avec l’inscription « Ici fleurit jadis la Sainte Abbesse Odile, et toujours elle règne en mère de l’Alsace » ;
  • La Basilique, reconstruite vers la fin du XVIIe siècle et érigée en basilique mineure par le Pape Benoît XVI en 2006 ;
  • La Chapelle Sainte Jean-Baptiste, et ses fresques illustrant la vie du Sainte tiré de l’Hortus Deliciarum ;
  • La Chapelle de la Croix, datant du  XIIe siècle ;
  • La Chapelle de Sainte-Odile, avec le sarcophage du VIIIe siècle contenant les reliques de Sainte-Odile ;
  • La Grande terrasse qui offre un magnifique panorama sur la plaine d’Alsace, Strasbourg, le Rhin, la Forêt-Noire et la chaîne des Vosges ;
  • Le Cadran solaire, datant du XVIIe siècle et qui permettait de connaître l’heure dans différents pays ;
  • La Chapelle des Larmes, qui accueille quelques tombes mérovingiennes dans le roc. Elle est ainsi nommée car d’après l’histoire, Sainte-Odile y aurait pleuré la mort de son père. On peut d’ailleurs voir sous une grille où était agenouillée la Sainte la trace de ses larmes ;
  • La Chapelle des Anges, construite au XIIe siècle, elle surplombe un rocher en saillie.

Enfin, ne manquez pas au cours de votre visite au mont Sainte-Odile le chemin de croix réalisé par un céramiste, Léon Elchinger, de 1933 à 1935. Ce chemin orne les parois rocheuses du plateau du couvent, qui possède en contrebas une fontaine. La légende veut que son eau puisse guérir les maladies touchant les yeux, et ce serait Sainte-Odile qui l’aurait fait jaillir en frappant avec son bâton le rocher.